Qu'est-ce que la blockchain ?

Publié le 22 décembre 2021

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Le terme « Blockchain » fait désormais partie du lexique moderne et de nombreux acteurs du monde digital en parlent constamment. Bien que les informations relatives à la chaîne de blocs soient de plus en plus accessibles sur internet, cette technologie laisse encore quelques confusions. À travers cet article blockchain pour les nuls, toutes les informations pour comprendre ce qu’est une chaîne de blocs et son mode de fonctionnement seront données.

Blockchains définition

Une chaîne de blocs est une base de données distribuée et partagée où les dispositifs de stockage ne sont pas reliés à un processeur commun. Il s’agit d’une liste d’enregistrements croissants appelés blocs. Ces derniers sont connectés et sécurisés par cryptographie. Chaque bloc est relié au bloc précédent et comporte des données de transactions (informationnelles, financières ou matérielles) et un horodatage (liaison d’une date et d’une heure à des données).

La cryptographie assure la fiabilité et la sécurité de la chaîne de blocs. Les utilisateurs du réseau ne peuvent modifier que les parties de la blockchain leur appartenant. Pour ce faire, ils doivent disposer des clés privées obligatoires pour écrire dans le fichier. La cryptographie permet également de s’assurer qu’une copie spécifique de la chaîne de blocs qui a été distribuée reste synchronisée avec les autres copies.

La chaîne de blocs se différencie des bases de données classiques par sa décentralisation. Dans la technologie traditionnelle, une base de données est gérée par un unique propriétaire qui sert d’intermédiaire. Dans un réseau blockchain, les utilisateurs ont leur propre copie de la base.

Blockchain comment ça marche ?

La blockchain a pour objectif de permettre l’enregistrement et la distribution d’informations numériques, mais pas leur modification. Dans ce sens, la chaîne de blocs est considérée comme un grand livre immuable où sont enregistrées des transactions qui ne peuvent être modifiées ou supprimées. C’est la raison pour laquelle la chaîne de blocs est également appelée technologie du grand livre distribué (DLT).

En ce qui concerne son fonctionnement, un système de chaîne de blocs se compose de deux types d’enregistrements que sont : les transactions et les blocs. Les transactions sont les actions effectuées au cours d’une période donnée. Elles sont stockées ensemble dans un bloc.

Chaque bloc contient le hachage cryptographique du bloc précédent ; ce qui forme une chaîne. Le hachage cryptographique consiste à prendre les données du bloc précédent et à les transformer en une forme compacte. C’est ce qui donne à la blockchain sa fiabilité. Il est impossible de prédire une chaîne. Toute falsification sera donc facilement détectée.

À travers cette méthode, les blocs sont identifiés de manière unique grâce au hachage. De ce fait, chaque bloc confirme la validité du précédent, et ce, ainsi de suite jusqu’au début de la chaîne ; au bloc de « genèse ».

Par ailleurs, la liaison des blocs n’est pas le seul élément assurant la sécurité de la chaîne. Elle est aussi décentralisée. En effet, chaque ordinateur sur lequel le logiciel est installé possède une copie de la blockchain. À travers le réseau, cette copie est constamment mise à jour avec de nouveaux blocs.

Comme dit précédemment, il n’y a pas de serveur centralisé qui conserve les transactions. De plus, chaque nouveau bloc devant répondre aux exigences de la chaîne, personne ne peut écraser les transactions précédentes.

Selon l’utilisation de la chaîne de blocs, d’autres exigences relatives aux transactions peuvent être ajoutées dans le but de définir la validité d’une entrée. À titre d’exemple, dans le cas du bitcoin, une transaction valide doit être signée numériquement. Elle doit également dépenser un ou plusieurs extrants non utilisés au cours des transactions précédentes. De plus, la somme des extrants de la transaction ne peut pas dépasser la somme des intrants.

En résumé, le processus de transaction de la chaîne de blocs peut être divisé en 5 étapes : 

  • Une transaction est entrée dans le fichier. Généralement, il s’agit d’un élément envoyé par une personne A à une personne B.
  • La transaction est ensuite transmise à un réseau d'ordinateurs de pair-à-pair dispersés dans le monde entier. Ces ordinateurs sont appelés mineurs.
  • Les mineurs résolvent des équations afin de confirmer la validité de la transaction.
  • Une fois authentifiée comme légitime, la transaction est intégrée dans un bloc en attendant d’autres transactions. Une fois le bloc plein, il est validé par les nœuds du réseau. Le bloc est alors fermé.
  • Ce bloc est daté et lié au bloc précédent par des chaînes (virtuelles) ; créant ainsi un long historique de toutes les transactions qui sont permanentes. Cette dernière étape met fin au processus de transaction où la personne B reçoit l’élément envoyé par la personne A.

Les différents types de blockchain

Bien qu’il existe différents types de chaînes de blocs, ces variantes de la technologie utilisent toutes la cryptographie. La chaîne de blocs peut être séparée en 3 catégories que sont :  

  • Les blockchains publiques : sont de grands réseaux distribués qui fonctionnent grâce à un jeton natif. Tout le monde a l’autorisation d’y participer, et ce, à n’importe quel niveau. Les chaînes de blocs publiques ont un code source ouvert qui est maintenu par la communauté. Un exemple de chaîne de blocs publique est le bitcoin.
  • Les blockchains à autorisation : contrôlent les rôles que les utilisateurs peuvent avoir dans le réseau. Il s’agit de grands systèmes distribués qui utilisent un jeton natif. Dans les chaînes de blocs à autorisation, le code central peut être open source ou non. Un exemple de chaîne de blocs à autorisation est le Ripple.
  • Les blockchains privées : sont des systèmes plus petits qui n’utilisent pas de jetons. L’adhésion à ce type de réseau est étroitement contrôlée. Les consortiums préfèrent ce type de chaînes de blocs où les membres sont très fiables et où les informations confidentielles peuvent être échangées sans crainte.

Comment est utilisée la blockchain ?

L'utilisation des chaînes de blocs a explosé avec la création de diverses cryptomonnaies, d'applications de finance décentralisée (DeFi), de jetons non fongibles (NFT) et de contrats intelligents.

Blockchain Bitcoin

Le bitcoin est une monnaie numérique décentralisée qui peut s’acheter, se vendre et s’échanger sans intermédiaires. Ce système de paiement électronique est basé sur la preuve cryptographique ; donc sur le système de la chaîne de blocs.

Blockchain DeFi

La DeFi ou finance décentralisée est une forme de finance basée sur la blockchain. Les applications DeFi sont des produits financiers qui fonctionnent sur une chaîne de blocs publique, comme Etherum. Il s’agit d’un protocole automatisé utilisant des contrats intelligents et où les transactions se font sans l’intervention d’intermédiaires.

Blockchain NFT

Les NFT (Non Fongible Tokens) ou jetons non fongibles représentent du contenu numérique lié à la chaîne de blocs. Ils sont uniques et ne peuvent être interchangés mutuellement. Il n’existe donc pas deux NFT identiques. Un jeton est une chaîne de chiffres et de mots comprenant : 

  • des informations sur le créateur du NFT ;
  • le propriétaire actuel du NFT ;
  • le prix du NFT.

Blockchain Metaverse

Le metaverse est un monde virtuel fictif créé à partir de l’intelligence artificielle et de la technologie chaîne de blocs. Dans cet univers virtuel, il sera possible de s’engager en toute sécurité et en toute liberté dans des activités sociales et économiques.

La chaîne de blocs est donc une technologie qui garantit — aux transactions — une meilleure transparence, une sécurité accrue, une réduction des coûts, une réelle traçabilité ainsi qu’une plus grande vitesse d’exécution. Pour toutes personnes intéressées à la blockchain à Paris ou ailleurs, nos services et solutions blockchain répondent à leurs besoins.

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